Si le terrorisme n’est pas un phénomène nouveau et s’il a pris des formes variées dans le temps, il s’ancre aujourd’hui dans un environnement marqué par les technologies numériques. L’internet va, par exemple, permettre de diffuser un discours de propagande, en particulier sur les réseaux sociaux, et d’appeler les jeunes à quitter la France pour rejoindre les foyers de guerre. Mais peut-on pour autant parler de radicalisation en ligne ? Le numérique est, par ailleurs, omniprésent dans les modèles organisationnels des entreprises et administrations, aussi des attaques de systèmes d’informations peuvent-elles fortement désorganiser la vie économique et sociale et s’avérer particulièrement menaçantes. Comment peut-on anticiper ces risques ? Quelles exigences légales sont-elles imposées aux organismes d’importance vitale (OIV) ?

Comment peut-on se servir d’outils numériques pour se prémunir des menaces terroristes et organiser une résilience ? Enfin, la réponse pénale au terrorisme consistant à l’heure actuelle en la proclamation de l’état d’urgence et la multiplication de lois de lutte contre le terrorisme portant atteinte aux libertés fondamentales est-elle adaptée ? Egalement, les règles procédurales et probatoires sont-elles suffisamment efficaces pour aider le travail des enquêteurs et permettre de rendre la justice ?
Autant de questions sur lesquelles débattront des académiques (Juristes, Politistes et sociologues (UT1, UT2J, ENAC, EHESS)), des représentants d’entreprises (Airbus, Air France), des décideurs politiques (Mairie), ainsi que des Gendarmes (NTech), Magistrats et Avocats.
En partenariat avec l’IRDEIC (Institut de Recherche en Droit Européen, International et Comparé), la Faculté de droit de l’Université Toulouse Capitole et l'Association des Juristes du Numérique.
Inscription obligatoire avant le 31 janvier 2017.
L'entrée à la manifestation sera contrôlée et réservée aux porteurs d'un badge.



